Le temps, c’est du bonheur!

Je n’ai pas le temps !

Voilà sans doute la tendance du siècle… Sentiment partagé par le plus grand nombre, aussi bien du côté de ceux qui sont en suractivité (comprenez « surchauffe » ou « burn-out »), que du côté de ceux qui peuvent passer des heures à vous expliquer qu’ils n’ont pas le temps. Du côté des entrepreneurs, notre expérience nous amène au constat qu’un chef d’entreprise est débordé pour 2 raisons :

–          il ne fait pas ce qu’il souhaiterait faire

–          il fait ce qu’il sait bien faire.

Peut-on en déduire qu’il ne sait pas faire ce qu’il souhaiterait faire ? Pas si sûr…

Le manque de temps est une notion toute relative – subjective, en fait. Lorsque le manque de temps n’est pas évoqué pour faire écran (pour éviter de dire « je ne veux pas » ou « je n’ai pas envie »), il s’agit d’un symptôme, qui indique une insatisfaction. Le vrai manque de temps révèle un problème profond : celui de l’absence de bonheur. Celui qui souffre de manque de temps ne fait pas ce qui lui apporterait satisfaction. Trouver la voie du temps, c’est trouver le bonheur.

Gérez vos activités, pas votre temps.

Premier constat : le temps passe inexorablement et quoi que nous fassions, il continuera à passer. On ne peut pas le stocker, l’utiliser plus tard, en gagner, en donner… En fait, on ne peut même pas en avoir ! Tout ce qu’on peut faire, c’est orienter les activités que l’on réalise au fur et à mesure que le temps passe. La vraie question doit porter sur ce que nous devons faire pour être pleinement satisfait de nos journées, sur les célèbres cailloux de notre vie. Améliorer sa gestion du temps suppose d’identifier ses priorités comme nous invite à le faire Stephen Covey (les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent).

Ne vous trompez pas : ceux qui sont débordés sont ceux qui font bien les choses.

Oui, vous avez bien lu : ceux qui sont débordés ne sont pas incompétents ! C’est une idée toute simple, mais qui va à l’encontre d’un a priori courant. A savoir : que ceux qui sont débordés le sont parce qu’ils font mal les choses. Ne nous méprenons pas : « ne pas avoir le temps » et « ne pas savoir faire les choses » sont 2 problèmes distincts. (Se méprendre là-dessus nous entrainerait sur une mauvaise piste : celle d’une « formation en gestion du temps » par exemple).

En fait, il est rare de donner une mission à quelqu’un qui ne saura pas la réaliser. Et lorsque la mission est bien faite, il y a fort à parier qu’on lui redonnera une mission similaire, puis une autre, etc. De même, nous avons tendance à ne pas déléguer ce que l’on sait bien faire, par crainte de le voir moins bien fait. On accumule donc des activités qu’on maitrise mieux que d’autres, au détriment d’activités qui permettraient à l’organisation de gagner en compétence et en efficacité.

Un chef d’entreprise est débordé lorsqu’il travaille à la place de son entreprise.

Ces précédents principes nous conduisent directement à la conclusion suivante : si un chef d’entreprise est débordé, c’est qu’il ne fait pas ce qu’il souhaiterait faire et qu’il fait ce qu’il sait bien faire. Cette approche offre de nouvelles perspectives aux chefs d’entreprise, en particulier à ceux qui souhaitent chasser de leur esprit ce sentiment de « ne pas avoir le temps ». La clé réside dans ce qu’ils devraient faire, et qu’ils ne savent pas forcément faire. Cela touche à leur 2ème métier, celui de chef d’entreprise, et donne tout son sens au coaching d’affaires. Le coaching d’affaires guide les dirigeants sur la voie de la réussite, à travers le développement des compétences entrepreneuriales, avec 2 piliers : l’état d’esprit, et la méthode.

Etat d’esprit :

– Définir ce que l’on veut avoir

– Clarifier comment on doit s’y prendre

– Déterminer qui on doit être pour s’y prendre de la bonne manière

 

Méthode :

– Lister ce qui est fait

– Répertorier ce qui doit être fait

– Analyser les ressources et compétences

– Assigner les tâches

– Former les personnes en charge

– Planifier et coordonner les actions

– Animer et veiller au retour d’information

– Analyser et améliorer les processus en reprenant au début

Pour ce qui touche à la méthode, un volet porte sur la planification et vous pouvez consulter l’article précédent traitant du sujet. Mais savoir créer une organisation qui fonctionne soulève bien d’autres sujets ! Organigrammes, fiches de fonctions, indicateurs de performance, formation, leadership, autant d’axes d’amélioration à couvrir dans l’entreprise pour créer un univers économique de satisfaction et de performance. Pour avancer sur ce sujet, contactez-moi et/ou inscrivez-vous à notre prochaine journée de planification CroissanceCLUB !

 



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